Patrice Faubert

Paraphysique de l´aidance

Les activités électriques du cerveau
Sont surtout, c'est ballot
Les activités économiques du cerveau
Car tout ce qui nous informe
C'est tout ce qui nous forme
Comme
Les virus et les microbes
Des virtuoses du lob
Décimant des populations entières
Plus qu'aucune guerre ne saurait le faire
Ce que tout colonialisme sut très bien faire
Ce que ne montra jamais
La propagande nationaliste qui le cachait
Ainsi, " Tintin et Milou " dès le 10 janvier 1929
Comme la preuve par 9
De cette droite catholique belge, scoutiste
Quand Georges Remi eut sa période fasciste
Comme si selon les époques
L'on changeait de défroque
Et toujours des opportunistes
Inscrire leurs noms, sur les dernières listes
Certes
Pour comprendre l'autre, il faut être égoïste
C'est peut-être cela qui d'ailleurs fait l'altruiste !
Et à ce propos
Tout se tient, c'est assez rigolo
Il n'y a rien pas qu'en France
Et c'est pourtant l'évidence
8,3 millions d'aidantes et d'aidants
L'être humain n'est pas si désespérant
Et qui ne sont pas des professionnels
C'est encore l'entraide la plus belle
Bien sûr
Pour presque la moitié
Aidantes familiales, aidants familiaux
Travailleuses et travailleurs de l'ombre, oubliés
Mais
Qu'importe la fatigue si le geste est beau
Cela dit
Beaucoup de conflits familiaux
Dans toute famille, il y a des fachos
Et de l'épuisement physique
Et de la déréliction psychologique
Et à très haute dose, l'on peut y laisser sa peau
Avec le risque aussi de la dépression
Et avec la morale, de se plaindre, interdiction
De l'entraide aussi pour les dons de l'organe
Pour ceux et celles qui sont en panne
55000 personnes environ en France
Peuvent vivre grâce à  ce don, une providence !
Deux familles sur trois, de leurs proches
Acceptent le don de leurs organes
Sinon, pour rien, finalement, ils se fanent
Comme quoi l'esprit humain n'est pas si moche
C'est l'inhumanité qui est de la mort encéphalique
Avec l'inhumanité tout est forcément tragique
Comme la mort
Qui fait le mort, mais qui dort
La peur d'être enterré vivant
Autrefois, il y a longtemps
Quand le prêtre mordait l'orteil
Pour s'assurer de la mort
Et donc de l'esprit et du corps
Mort qui efface tout, ô funeste sort
La mort
D'une même unité de temps
Seul le lieu change souvent
Unité d'action car unité d'argent
Et voilà que maintenant
En France, disparaît un département
En terres agricoles, tous les sept ans
De la lutte biologique
Contre les produits chimiques
Des biopesticides contre les insectes ravageurs
Virus, bactéries, champignons, c'est l'heure
Coccinelles, punaises, nématodes, du bonheur !
Sous le capital
La démence générale, c'est une donnée banale
Tous les gens
N'entendent que ceux et celles
Qui leur ressemblent
Un même codage nerveux/social
Tous les gens
Ne voient que ceux et celles
Qui leur ressemblent
Un même codage nerveux/social
Tous les gens n'aiment
Que ceux et celles
Qui leur ressemblent
Un même codage nerveux/social
Tout étant lié
De la même unité
3,4 millions de personnes
En état de précarité énergétique, j'en frissonne
1,2 million de familles
En attente d'un logement social, jeu de quilles
600.000 personnes âgées
Vivant sous le seuil de pauvreté
33000 personnes, au minimum, vivent dans la rue
3 sans domicile sur 10 travaillant, qui l'eut cru
Quelques chiffres d'inhumanité
Le capital ne peut rien d'autre, imaginer !
Et l'on pourrait continuer
Toujours en France
Douce France, le pays de mon enfance
800.000 personnes dans des logements surpeuplés
Sept millions de personnes en danger
Des logements avec des problèmes d'électricité
300.000 personnes hébergées
Dans des centres d'instance, sans intimité
Des personnes, des centaines de milliers
Menacées d'expulsion, c'est si cher un loyer
Et tant d'autres cas aussi désespérés
De quoi faire la révolution
Sans retour en arrière, sans stagnation
Se défaire
De tout ce qui empêche de vivre
Et tout, sous le capital, empêche de vivre
Que l'on appelle cela système ou capital
Ou tout ce que vous voudrez, c'est le même mal
Par exemple, rien qu'avec le naturel, le contrôle biologique
Contre les poisons industriels, la lutte naturelle ou biologique
20 millions de personnes, de quoi espérer
Et à la famine, elles ont pu échapper
Dans les années 40, les pesticides sont apparus
Et depuis, petit à petit, ils nous tuent !
En notre temps
De communication virtuelle
Ou seul le bluff semble réel
Avec une empathie sous vide, artificielle
Alors que pourtant
Toute machine est sans expérience sensible
Mais dans une société elle-même insensible
Il faut être dur
Pour pouvoir battre la mesure
Sinon, vite, l'on vous rature
Avec les émotions étudiées en laboratoire
Dans un album de Tintin, on aurait pu le voir
700 dessins pour un album
Maintenant c'est l'avatar comme rhum
L'ordinateur devenant psychologue
Toutes les expressions faciales en catalogue
Des capteurs de mesure
Humains connectés, des produits, des marchandises
Interaction émotionnelle dans le dur
Et des algorithmes de la dépression
Il s'agit de contrôler les populations
Le capital est une capsulite
Une douleur tenace qui milite
C'est le musée des horreurs
Et l'on expérimente en laboratoire, le malheur !
 
Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

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Published on e-Stories.org on 19.10.2016.

 
 

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