Patrice Faubert

Blog, blogueurs, blogueuses, blagueurs, blagueuses

( Petit théâtre paraphysique : )

 

Pierre - Tu devrais avoir ton blog, tu pourrais écrire ce que tu veux,
si tu veux, je peux te le faire !
 
Patrice - Pourquoi pas ?
un de plus... mais après tout, un fou de plus ou de moins.
 
Pierre - Tu pourrais ne pas avoir de commentaires des fascistes rouges,
ce qui serait une pollution en moins.
 
Patrice - Ce sont surtout les gauchistes et staliniens français et d'autres pays,
qui me détestent.
 
Pierre - C’est rassurant, puisque ce sont des fascistes rouges !
 
Jacques - Ce sont des bureaucrates, des sectaires, pas des libertaires,
ni des révolutionnaires.
 
Patrice - La contre-révolution est déjà là, sur la plupart des Indymédia, tous les Bellacio,
les capitalistes se frottent les mains, ce sont leurs meilleurs alliés !
 
Pierre - C’est plein de futurs Staline et Trotski, les fossoyeurs de toutes les révolutions.
 
Patrice - Et toujours, au nom de l’orthodoxie, au nom de l’idéologie, au nom du dogmatisme
et du fanatisme.
 
Patrice - Les agents secrets du capital sont infiltrés dans tous les rouages de la société
spectaculaire marchande techno- industrielle, et surtout dans sa fausse contestation !
 
Pierre - Cela n’est pas si compliqué de faire un blog.
 
Patrice - Je n’y comprends rien, mais si tu veux me l’installer et m’expliquer. Je n’ai pas
d’ordinateur à moi, et pour l'instant, je squatte celui des autres, de ce point de vue, cela peut-être marrant.
 
Jacques - Là, au moins, tu seras tranquille, un rempart contre la bêtise !
 
Pierre - Tu devras continuer de squatter sur les Indymédia, même ceux qui te détestent,
pour ta réclame.
 
Patrice - Cela n’intéresse que peu de gens, mais même si une seule personne est
interloquée, le but sera atteint, en admettant qu’il y ait un but... comme Jacques
avec ses étiquettes subversives.
 
Jacques - Oui, si cela fait cogiter une seule personne, cela est déjà bien,
surtout à notre époque de confusion généralisée...
 
Patrice - En fait, il n’y a jamais la guerre civile, mais des guerres civiles,
anarchistes révolutionnaires contre anarchistes des organisations, anarchistes contre
gauchistes, gauchistes contre staliniens, staliniens avec les capitalistes, contre la révolution,
avec la complicité des anarchistes bureaucrates et des gauchistes toujours bureaucrates.
 
Pierre - C’est toujours le même refrain, la même chansonnette, qui gâche la fête !
 
Jacques - Et même sans toutes ces étiquettes, sous les vêtements, c’est toujours
la même nudité, le même air bête !
 
Pierre - Nous ne pouvons pas contester l’aliénation sous des formes aliénées, comme le
disait feu le mouvement situationniste.
 
Patrice - Tous les courants politiques, et ce sans exception, sont aliénés, car
c’est la tradition de l’aliénation qui est l’aliénation de la tradition qui nous façonne !
Et au fond, tous les ismes sont des supercheries.
Il ne faut rien avoir à ménager, ni à aménager.
 
Jacques - Comme dans cette manifestation, où un quidam me dit être croyant,
je lui dis la formule de Blanqui "Ni dieu, ni maître ", il me répond qu’il est allé
en Inde, et qu’il a médité, etc...etc...
 
Patrice - Oui, la plupart des gens, sinon tous, qui vont manifester, et nous aussi, sont dans la
séparation, la fragmentation... et pas dans la révolution globale, la révolution intérieure et
la révolution extérieure...
 
Pierre - Toujours le réductionnisme, le séparatisme, qui voit son pied, mais pas son corps.
 
Patrice - Nous sommes tous et toutes dans l’ignorance totale de ce qui nous
fait tant parler, qu’agir. Nous sommes toujours dans l’effet, car nous ne supprimons
jamais la cause.
 
Jacques - C’est encore de l’inconscient freudien, en somme...
 
Pierre - Changer, même un peu, c’est très déstabilisant !
 
Patrice - C’est comme la foi et l’angoisse, c’est l’angoisse qui fait la foi,
pas de foi sans angoisse, ni de religion, ni d’idéologie, ni de croyance,
ni de tradition, ni de sport, ni de bistrot...
 
Jacques - J’ai appris le suicide d’un curé à Nantes.
 
Patrice - Il a du perdre la foi, donc déprimer, et se rendant compte
de ses erreurs, il n’a pu le supporter... la cuirasse caractérielle avec son discours logique, qui
d’ailleurs, n’empêche pas toujours l’effondrement. Ceci explique ce que disent tous les
dictateurs, car se rendant compte de leurs erreurs, ils n’auraient plus qu’à se suicider... et
toutes leurs horreurs sont justifiées par un discours logique qui est la logique du discours,
dont la cuirasse caractérielle se repaît !
 
Jacques - Cela finira bien par péter un jour, même si tout semble bien plombé, tout reste
possible...
 
Patrice - Oui, qui sait ? Allo ? Oh ! c’est toi André ? C’est un vieil ami d’Auvergne, tu lis feu
Krishnamurti, très bien ! oui, il faut lire feu Krishnamurti !
Tu lis quoi ? " Se libérer du connu ", je l’ai lu aussi, c’est salvateur. D’ailleurs, feu Laborit
avait lu tant feu Bakounine que feu Krishnamurti. Les gens d’esprit ne peuvent dire que les
mêmes choses, d’une façon différente !
Nous sommes tous et toutes dans l’approximation, dans la fragmentation, dans la tradition,
dans l’ignorance, car toujours dans l’autorité, toujours dans la comparaison, toujours dans la
croyance, toujours dans l’idéologie, toujours dans la religion, toujours dans les étiquettes.
Et toi, toujours poète ? Moi, je pue de la tête, je ne suis qu’un puète, qu’un peuète, qu’un
pouète, qu’un paraphysicien !
 
 Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

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Published on e-Stories.org on 07.06.2016.

 
 

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