Patrice Faubert

Apophtegme et psittacisme

" Et c'est bien là le scandale, c'est que l'on ne peut plus se mettre en colère tellement l'apathie est générale aujourd'hui que la guerre et les assassinats sont automatiques grâce à l'homme-machine, cette machine-outil, immatriculée mais irresponsable. "
 
Blaise Cendrars ( 1887-1961 ) " Bourlinguer "
 
La mémoire
De l'authentique, toujours assassinée
Est le mémoricide toujours endimanché
Les populations finement abusées
Dans un populicide sans cesse renouvelé
De tous temps, des groupes humains discriminés
Avec des génocides carabinés
Comme nos meubles pollués
Ammonium quaternaire, formaldéhyde
Et des composés organiques volatils, à respirer
Tout ceci complètement humanicide
Enfin, une chanson écologique
Mais sans son chanteur, car plus aucun frénétique !
En 1964, feu ( 1931-1994 ) Guy Debord, un vrai lord
Publiait " Contre le cinéma ", il fallait l'oser, alors
Cinéma qui reproduit l'aliénation
A part le génial feu ( 1924-1978 ) Edward Davis Wood Junior
Une des rares exceptions, grimaces au bon ton
Il fit de l'anti-cinéma
Comme moi, je fais de l'antipoésie
Et pour me lire, cela plaît et surtout déplaît, mais, c'est gratuit
Patrice Faubert, il faut taper sur l'ordinateur, pour lire mes poésies
Car la vérité est bannie, c'est bien cela !
La poésie que j'aime, et bien voilà
C'est celle de feu ( 1887-1918 ) Arthur Cravan
C'est celle de feu ( 1431-disparu en 1463 ) François Villon
Et d'autres, sans aucun blabla
Le goulag n'est pas qu'en Chine
Partout, il fait bonne mine
Ici, vous pouvez être arrêté
Là, vous pouvez être assassiné
Ailleurs, ce que vous faîtes, est ignoré
Personne ne le sait, ainsi, personne n'est dérangé !
Le goulag qui se voit, est le moins malin
Le goulag sans goulag, est le moins vain
Là, où, la surveillance, se surveille elle-même
Là, où, l'humain se fouette lui-même !
Mais, finalement
A certaines échelles
Tout se transforme rapidement
Comme dans l'ère géologique
Et de son époque du carbonifère
Et de ses insectes géants
Notre fleur, fut notre ancêtre de l'extinction du permien
Qui un jour, permit l'éclosion, de l'humain
Mais un jour, tout disparaît, rien à y faire !
C'est la bagarre des éléments déchaînés
Comme la gigantesque bagarre de Rotterdam
A laquelle prit part, Blaise Cendrars
Et d'autres marins, qui sans être chacun un superman
Terrifiante bagarre qui fit des blessés, des morts, et beaucoup de casse
C'était en 1911, la rixe des visages boxés
Un moment de folie, presque de géologie !
Nous sommes
Tous les poings qui frappent
Nous sommes
Toutes les lèvres qui embrassent
Nous sommes
L'enfant qui se mouche
Nous sommes
La femme qui accouche
C'est le marathon de l'holocène
Au fur et à mesure
Nos yeux s'emplissent de haine
Et des pleurs qu'ils sèment
Nous sommes les avions qui dégueulent
De leurs ventres, des bombes sur les gueules
Et cela n'est jamais du passé
Pour toutes les figures cassées
Pour les rescapés, pour toujours, terrorisés
Mais, il faut suivre l'actualité
Pour ne pas être disqualifié
Même si c'est un disque rayé
Ou alors, réformé du contexte
Vous n'êtes pas politisé, comme c'est bête !
Si c'est la politique qui fait la vie
Alors, tout ce qui fait la vie, est politique
Madame nouveau prend pour époux
Monsieur ancien, un sacré filou
Dont l'enfant, un savant fou
Ou technicien sans âge, gâche tout
L'ancien très mal imité
Et l'humain totalement aliéné
C'est la technologie en plastique
C'est du toc, du troc, et surtout du fric !
La réalité n'est jamais du cinéma
Comme le western, de l'écrire, c'est le cas
Et l'un des rares seuls duels, seul à seul
Eut lieu, le 21 juillet 1865, une fusillade
Entre feu ( 1837-1876 ) Wild Bill Hickok
Son arme n'était pas du toc
Et feu David Tutt, qui fut tué
Et pour homicide involontaire, Hickok fut arrêté
Car, à la vérité
Aucun duel n'était toléré !
Le cinéma propage des mensonges
C'est pour les enfants, au pays des songes
Et ainsi, toute la fausseté les ronge
Qui montrerait dans un film
Que feu ( 1884-1920 ) Amedeo Modigliani, qui comme dans sa réalité
Mourrait, six mois après avoir, totalement, arrêté
De boire, comme mille
Ferait plouf, car au cinéma, la vérité, on la lime !
Comme les formules toutes faites
Cela va ? Et la santé ? C'est la forme ? Quoi de neuf ?
Avec une réponse jamais honnête
Pour ne pas passer pour bébête !
Ainsi, tout le monde ment
Car il faut paraître
Et ne jamais être
Ne jamais pouvoir dire
Que l'on va mal
Sinon, aucune amitié, aucun amour, on vous empale !
Et nonobstant
Comment être dans l'épanouissement
Dans cette société d'argent, où chacune et chacun
Est l'ennemi de tout être humain
Personne ne se voit
Personne ne se croit
Personne ne s'écoute
L'être humain est en déroute
Mais c'est la loi
Du survivre, quoi qu'il en coûte !
 
 
Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

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Published on e-Stories.org on 10.03.2016.

 
 

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