Patrice Faubert

Dura lex, sed lex

Tout a toujours existé
Bien avant que cela ne soit nommé
Comme la dépendance ou l'addiction
Trace écrite en 1561, puis c'est l'expansion
Déjà le jeu d'argent, rien de nouveau
C'est simplement l'affaire des mots
Maintenant c'est l'ère du biohacking
Pour que la biologie ne devienne pas un ring
C'est aussi le Big Bang chimique
L'environnement nous modifie, c'est sa musique
Nous nous adaptons à lui
L'être humain d'autrefois, c'est fini
Comme en Inde, cette fourmilière
Tout est jeté partout sur Terre
Et 100 millions de tonnes d'ordures chaque année
Et ce que nous respirons et mangeons est pollué
Ainsi aux USA, une jeune fille noire sur quatre, est pubère
Oui pubère, à 7 ans, c'est à pleurer
Les riches vivent plus longtemps que les pauvres
Les cadres vivent plus longtemps que les ouvriers
Pour les pauvres, mauvaise nourriture, obésité
Trop de quantité et pas de qualité
Pour les riches éclairés, saine nourriture, et la santé
Certes, c'est réducteur, tout est si mélangé, si compliqué
Tel auteur que nous lisons
Tel penseur que nous apprécions
Et que dans la vie, supporter, nous ne pourrions !
Pareil pour les artistes ou les savants
Simples images spectaculaires, c'est donc sans fondement
C'est là le secret de la séparation
Qui est la séparation du secret
Et si mes titres textuels semblent arbitraires
Leurs contenus ne sont pas si atrabilaires !
Tout ce qui est aujourd'hui
Est d'hier le produit
Comme l'héritage stalinien
Du capital devenu très malin
Du MGB ( 1946 à 1954 ) ancêtre du KGB
De l'épisode ( 1948-1951 ) du prétendu complot des blouses blanches
Micros partout, rien n'était étanche
Au tour des médecins trop bavards 
D'être éliminés, pour faire pire, jamais trop tard !
Tous les vrais staliniens étaient des crétins
Comme aussi les vrais fascistes, jamais bien malins
Où l'organisation du complot
Est le complot de l'organisation
L'art de gouverner, de nos jours, manque de pot
L'héritage stalinien est en fonction
Mais subtil, plus dilué, moins idiot
Et plus le besoin de faux aveux
Quand tout est vrai, pour elles, ils, eux !
Comme de dire
Comme de lire
Que les glaciers vont fondre
La pollution industrielle va les tondre
Et 1,20 mètre de plus, pour océans et mers
Bientôt, et avant quelques siècles, plusieurs mètres
Pour les populations de la Terre
Certes, notre planète en a vu d'autres, elle s'adapte
Mais pas l'espèce humaine, il faudra qu'elle parte !
Tout est parti de la Renaissance
De la science islamique, une nouvelle naissance
Qui à l'Occident influa ses connaissances
De par ses colonies du monde et d'Europe, l'islam fut expulsé
A cette époque les pays musulmans étaient en avance
Sur l'Europe, en retard d'une connivence
Langage du pouvoir, pouvoir du langage
Langage de domination, domination de langage
Dont la maîtrise fait les chefs, les avocats
Et ceci, même quand c'est du blabla
Pas comme chez d'anciennes tribus d'indiens d'Amérique de Sud
Rituels pour annuler le pouvoir, ruses qui l'éludent
Aucun système politique
Ne se crée vraiment, ne disparaît vraiment, il se transforme
Mélange informe de toutes ses formes
Pour les riches ou les pauvres, diverses lois économiques
Spectaculaire diffus ou spectaculaire concentré, spectaculaire intégré, tactique
De toutes façons, chez les sauvages ou les civilisés
Manifestement ou subtilement, il faut en chier !
Comme les rituels de la torture
Pendaison, amputation, écorchage
Initiation jusqu'à l'évanouissement, prouver son courage
Avant chez certaines tribus d'indiens
Chez nous, sous d'autres formes, c'est moins vilain !
Des rites pour l'initiation et l'intégration
Chaque peuple l'a fait, le fait, à sa façon
Mais les sociétés primitives, au moins
Toutes activités comprises, travaillaient peu
3 à 4 heures par jour, car aux loisirs, enclins
Sans surplus, sans profit, comme c'est honteux !
Et avec l'économie devenue folle
Et avec la technologie devenue folle
Alors que 20 pour cent seulement
De la plupart de tous les gens
Savent vraiment ce qu'est le réchauffement climatique
Et qu'il est le produit des gaz à effet de serre
Pas étonnant qu'il n'y ait aucun vrai déclic
Et que se perpétue la politique la plus réactionnaire !
Et bientôt, déjà en réalité
Des émeutes de la faim, le climat déréglé des réfugiés
Inondations et autres raz-de-marée
Et un déni totalement généralisé !
Comme au Chili et au Japon
Activité sismique des plaques de subduction
Et les 50 millions de tonnes de déchets électroniques
Chaque année, pour les pays industrialisés
Et le trafic de déchets électroniques toxiques
Au Ghana, au Nigeria, et donc principalement en Afrique
Car 50.000 téléphones portables, c'est le hic
C'est 1 kg d'or, c'est 10 kg d'argent
Et pour l'indigence qui la trafique, du pourri dans le sang
Toxicité dans l'air, dans les entrailles des enfants
Et la Chine, Hong Kong, Shenzhen, import et export
Du commerce des déchets, le profit d'abord !
Partout, plein de déchets toxiques
Au fond des mers et océans, le capitalisme et sa musique
Dura lex, sed lex, c'est la loi du marché
Après moi, le déluge, c'est même dit à la télé 
Catastrophisme, administration du désastre, soumission durable
Allez, tous et toutes, à table, à table, à table !
Et la borréliose ( Borrelia burgdorferi ) des tiques
Comme le capital, c'est protéiforme et épidémique
La société spectaculaire marchande techno-industrielle
Désolé, c'est un peu long
Mais c'est son seul vrai nom !
Toujours en expansion, infestation, dissémination
Face à cela, peu de réelle contestation
Comme pour tout le reste, le déni en manifestation !
Il faudrait être comme l'éclair
Avoir une idée en foudre globulaire
L'idée éclair à 500 millions de km/heure
Moitié d'une seconde à une seconde de durée
Une idée d'ailleurs pour nous faire enfin changer
Comme 2000 orages actifs à chaque seconde
Pour une centaine d'éclairs à chaque seconde
Et ce dans le monde
Mais les idées ressassées sont fanées
Et elles ne sont pas, ainsi, renouvelées
Pas comme notre squelette, si charmant
Qui se refait de 10 pour cent, et par an
Et un nouveau support, environ tous les quinze ans 
Rien de plus étonnant !
Mais la misère restreinte et généralisée
N'est pas épanouissante, c'est la bêtise, c'est la méchanceté
La misère n'est pas réjouissante
Pour les riches et les pauvres, elle est mugissante !


Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

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Published on e-Stories.org on 23.05.2014.

 
 

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