Patrice Faubert

Les métiers du capital

Le bio industriel
La vérité est rarement miel
Car
Une grande partie des céréales
Des fruits et des légumes, c'est fatal
Poussent avec des fertilisants
Qui par le capital qui ne connaît que le rendement
Sont donc en production avec des fertilisants
Malgré tout un tapage affriandant
Provenant de porcheries
Provenant de poulaillers
Opprobre et prévarication
Mais le capital ne fonctionne qu'ainsi
C'est le Titanic qui sait sa condamnation
Nourrissant même sa fausse contestation
Ne laissant comme seule impression
Que l'on ne peut rien y faire
Qu'il n'y a plus rien à faire
D'une façon l'autre, tout le sert
La surpopulation rimant
Pour lui, avec croissance
Et non pas avec décroissance
Tout ceci étant l'évidence
Se ressentant ainsi toute une impuissance
Que Faire ?
Comment agir ?
Mais, il n'y a pas de petits actes de résistance
Quand tout est devenu de la démence
Un monde à feu et à sang, ne mérite aucune clémence !
Tout y est schlass
Tout y est dégueulasse
Comme dans les trains en France
De plus, d'une indécente cherté
Lieux d'aisance bouchés
De l'eau qui ne veut pas couler
Des bagages que l'on ne peut plus ranger
Et donc, en plus, sa place qu'il faut payer
L'été, les tarifs qui ne font qu'augmenter
C'est contre cela aussi
Que les cheminots devraient manifester
Mais du capital, je le redis
Sont ineptes tous les métiers
Qui sont justement là, pour le faire fonctionner
Voilà pourquoi
Certes, il y a le relatif et l'absolu
Mais la cohérence, c'est pour mon cul ?
Plutôt chômeur
Que contrôleur
Plutôt chômeuse
Que contrôleuse
Plutôt clocharde
Que saloparde
Plutôt sans domicile fixe, clochard
Que salopard
Et donc, plutôt rien
Que policier, que militaire
Que banquière, que gangster
Et pas tout, je n'énumère
C'est à souhaiter des champs phlégréens
Pas seulement ceux de Naples avec ses trois millions de gens
C'est à souhaiter
De la coulée pyroclastique
Et du spasme cadavérique !
Il n'y a de consensus
Que dans la réification de ce processus
Tout un summum
Dans l'organisation du pensum
Diviser, régner, tromper, dresser
Exploiter, uniformiser, conformer, falsifier
Tant de gens
Seront toujours pour
Cela désangoisse de faire partie d'une cour
Tant de gens
Seront aussi contre, toujours
Mais c'est le contre du pour
Mais c'est le pour du contre
C'est la loi des grands nombres
La tyrannie organisant ses coins d'ombre
L'on en voit partout les décombres
Tout pouvoir politique aux affaires
Ne faisant qu'obéir aux lois du marché
Avec, en priorité, le programme du capital à imposer
D'ailleurs
Voilà qui en dit long sur ce malheur
Celle, celui, qui veut ou voudrait s'y opposer
Dans cette zone d'obscuration
Par exemple, dans la députation
Serait contrainte, serait contraint, à la démission
Mais avec les probabilités
Laniakea, d'autres mondes inversés
Se réalisant d'autres possibilités
Déjà, sur la planète système Terre
De la résistance au froid, tardigrades, nématodes, rotifères
Une sorte d'immortalité
Pouvant se congeler
Mais tel quel
C'est la Terre planète système des cartels
Pas seulement des Pablo Escobar
Partout, mafia des putains, des députés, des divertissements, des sports, des bars
Des radios et des télévisions, de toute la numérisation
Par les diverses bourgeoisies, tout en confiscation
Avec plus ou moins d'habileté
Avec plus ou moins de dureté
C'est ainsi que le monde est gouverné !
 
Patrice Faubert ( 2019 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "
 
 
 

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Published on e-Stories.org on 03.08.2019.

 
 

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